Pétrole: regain de craintes sur la demande avec l'EIA.
(CercleFinance.com) - Un pas en avant, deux pas en arrière. Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier prochain reculait vivement de 1,6% à 65,8 dollars, le WTI américain de mêm
(CercleFinance.com) - Un pas en avant, deux pas en arrière. Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier prochain reculait vivement de 1,6% à 65,8 dollars, le WTI américain de même échéance perdant près de 2% à 62,6 dollars.
Les analystes Matières premières de Commerzbank relèvent que l'Energy Information Agency (EIA), l'organisme fédéral qui s'occupe notamment des questions pétrolières aux Etats-Unis, a de nouveau révisé en baisse ses prévisions d'augmentation de la production américaine de brut en 2015, qui n'est plus de + 850.000 barils/jour, mais de + 720.000 barils/jour (- 15%).
Ce qui aboutirait tout de même à des extractions US de 9,3 millions de barils/jour l'an prochain
Bref, cette prévision, déjà abaissée de 100.000 barils/jour en novembre, recule encore de 130.000 barils en décembre. En effet, la chute des cours du pétrole continue et menace ainsi les nouveaux investissements dans les pétroles non conventionnels américains.
Il s'agit a priori d'une nouvelle haussière pour le marché, mais le problème est que l'EIA a abaissé une autre prévision : celle de la demande mondiale d'or noir, qui en 2015 ne progresserait plus de 1,2 million de barils/jour, mais de 880.000 seulement (- 27% !).
Pour mémoire, l'AIE fait partie, avec l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Opep, des trois organismes publiant les prévisions de demande pétrolière les plus suivies.
'La demande ne sera donc pas d'un grand secours pour réduire l'excès d'offre, bien au contraire', commente Commerzbank.
Tant que le cartel de l'Opep ne se résout pas à réduire ses quotas, il met ainsi la pression sur les autres pays producteurs, qui 'sont donc de facto chargés de la majorité du travail' consistant à réduire les extractions. 'De la sorte, il est impossible de prévoir quand le marché pourrait atteindre son point bas', suppute Commerzbank.
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