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80.000 participants aux manifestations dans la rue en France
La manifestation de jeudi contre la politique "libérale" d'Emmanuel Macron a réuni 80.000 participants dans toute la France, dont 8.000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur qui avait recensé 40.000 manifestants au total lors de la précédente journée d'action du 19 octobre contre la réforme du travail.
La CGT a de son côté recensé 40.000 participants à Paris, ce jeudi 16 novembre contre 25.000 personnes lors de la journée du 19 octobre.
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BfmbusinessBfmbusinessC'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivis.
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Après Paris, quelles villes ont le plus mobilisé?
Voilà les chiffres de mobilisation dans les plus grandes villes de France selon la police:
Paris: 8.000 manifestants
Marseille : 2.500
Nantes : 2.500
Le Mans : 1.300
Nice : 1.100
Caen : 1.000
Strasbourg : 900
Pau : 900
Cherbourg : 800
Tarbes : 700
Périgueux : 600
Dieppe : 450
Reims : 400
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Le cortège parisien arrive à Nation
C'est la fin de la manifestation de la capitale avec l'arrivée du cortège place de la Nation. Les manifestants semblaient plus nombreux que lors de la mobilisation du 19 octobre, selon les chiffres provisoires. A Paris, ils étaient 8.000, selon la préfecture de police qui en avait compté 5.500 le mois dernier. La CGT en a dénombré 40.000 contre 25.000 en octobre.
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Quelques affrontements à Paris
Quelques affrontements ont été signalés dans la capitale. Des cris de slogans anti-capitalistes ont notamment été entendus et une poignée de manifestants a pris pour cible deux agences bancaires, une appartenant au LCL (Crédit Agricole), une autre à BNP Paribas. Par ailleurs, une agence de l'assureur Axa a également été attaquée.
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8000 manifestants dans la rue à Paris
Une première estimation de la participation à la manifestation parisienne contre les ordonnances fait état de 8000 participants recensés à Paris, selon la préfecture de police.
En régions, les premiers défilés ont eu lieu jeudi matin, notamment à Lyon (entre 3000 et 10.000 participants), Nantes (entre 2500 et 4000), Rennes (entre 1200 et 1600) Bordeaux (entre 1650 et 4000) Strasbourg (entre 900 et 1200 personnes), Grenoble (1500 selon la préfecture), Orléans (1200), Clermont (1000), mais aussi Reims, Brest, Calais, Valenciennes, Châteauroux, Tours, Pau ou encore Bayonne.
Ces premières estimations marquent un nouveau recul de la mobilisation organisée par les syndicats depuis la fin de l'été. La première manifestation contre les ordonnances avait réuni à Paris le 12 septembre 24.000 personnes. Le mouvement s'est nettement essoufflé au cours des deux journées de mobilisation suivantes dans la capitale comme ailleurs en France.
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Les manifestants préfèrent cibler les réformes libérales de Macron dans leur globalité
Cette nouvelle mobilisation, après celles de septembre et d'octobre "n'est pas un baroud d'honneur", a assuré le secrétaire général de la CGT, présent dans le défilé parisien. "Ca va continuer", a promis Philippe Martinez, accompagné du numéro 2 de FO, Pascal Pavageau, dont le numéro un Jean-Claude Mailly a défilé à Marseille.
Parmi les sujets de lutte, Philippe Martinez a cité "les ordonnances", mais aussi le "besoin de maintenir la hiérarchie des normes, d'améliorer partout les droits du travail dans les entreprises".
Dans le défilé parisien figuraient aussi la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison, Lila Le Bas (Unef) et Eric Beynel (Solidaires). -
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Philippe Martinez: "Il faut des temps forts pour montrer que le mécontentement est là"
Philippe Martinez, à Paris, a expliqué que "c'est important de se retrouver ensemble dans les manifestations parce qu'il y a beaucoup de luttes dans les entreprises". Et il a précisé: "Je pense notamment dans la santé, dans la santé privée mais aussi dans l'énergie et dans plein de petites entreprises de la métallurgie".
Pour le secrétaire général de la CGT, "il faut des temps forts pour montrer que le mécontentement est là". Et il ajoute: "Évidemment il y a les questions du droit du travail mais il y a d'autres problématiques qui sont posées".
Journée de mobilisation: "Il faut des temps forts pour montrer le mécontentement", a déclaré Philippe Martinez pic.twitter.com/FDzojEpH3x
— BFMTV (@BFMTV) 16 novembre 2017 -
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Des stations de métro fermées à Paris
La RATP alerte que des stations de métro ligne 9 et ligne 5, sur le trajet de la manifestation, sont fermées par mesure de sécurité.
13:06, la station Oberkampf est fermée, corresp. assurées (mesure de sécurité) #RATP #Ligne5
— Ligne 5 RATP (@Ligne5_RATP) 16 novembre 201713:06, la station Oberkampf est fermée, corresp. assurées (mesure de sécurité) #RATP #Ligne9
— Ligne 9 RATP (@Ligne9_RATP) 16 novembre 201713:04, la station Charonne est fermée (mesure de sécurité) #RATP #Ligne9
— Ligne 9 RATP (@Ligne9_RATP) 16 novembre 201713:05, la station Voltaire (Leon Blum) est fermée (mesure de sécurité) #RATP #Ligne9
— Ligne 9 RATP (@Ligne9_RATP) 16 novembre 201713:03, la station Rue des Boulets est fermée (mesure de sécurité) #RATP #Ligne9
— Ligne 9 RATP (@Ligne9_RATP) 16 novembre 201713:00, la station St Ambroise est fermée (mesure de sécurité) #RATP #Ligne9
— Ligne 9 RATP (@Ligne9_RATP) 16 novembre 2017 -
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Des affrontements à Nantes avec la police
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Mélenchon: "La division syndicale nous a coûté très cher"
Le leader de la France Insoumise, qui défile également à Marseille, a lancé un appel à l’unité. "La suite qu’on nous annonce est terrible. Si on recommence les étapes suivantes dans les mêmes conditions on peut dire que le résultat sera le même", a-t-il déclaré.
"Il ne faut plus être séparés. La division syndicale nous a couté très cher, et la séparation du politique et du syndical tout autant", a poursuivi l’ex-candidat à l’élection présidentielle. "Il y a des milliers, des millions de militants politiques engagés qui sont prêts à entrer dans l’action, mais à condition qu’on les appelle à une action qui leur semble avoir du sens".
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Les forces de l'ordre mobilisées en nombre à Paris
Environ 8000 forces de l'ordre seront mobilisées à Paris cet après-midi, pour encadrer le cortège qui partira à 14 heures de la place de la République, a appris BFMTV. Dix unités de CRS et cinq unités de gendarmes mobiles sont notamment prévues, ainsi que quatre lanceurs d’eau.
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Une manifestation avec trois départs à Marseille
Comme le rapporte notre correspondant Alexis Pluyette, à Marseille il y a trois départs pour trois groupes: l'un avec la CGT, un autre avec FO et le dernier avec La France Insoumise. Un manque d'union qui n'est pas sans agacer certains manifestants. Notre correspondant indique également que pour le moment "il n'y a pas vraiment beaucoup de monde".
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Mailly: "Il est important que syndicalement on puisse montrer une pression"
S'exprimant cette fois au micro de BFMTV, le numéro un de FO rappelle avoir "des désaccords" avec le contenu des ordonnances. "Nous aurons des actions en justice notamment sur la question du référendum pour les petites entreprises et la suppression du CHSCT". Interrogé sur l'ampleur de la mobilisation attendue ce jeudi, il a répondu "nous allons voir", se refusant à un pronostic. "Il y a de l'inquiétude, une colère sourde, il est important que syndicalement on puisse montrer une pression".
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Mailly "sonne l'alerte"
Dans un entretien aux journaux du groupe EBRA, le numéro un de Force ouvrière rappelle demander "le retrait sur certains points des ordonnances" sur le marché du travail et affirme avoir des inquiétudes "sur les réformes à venir: assurance chômage, service public…Nous sonnons l'alerte". Il justifie par ailleurs sa présence à Marseille en affirmant avoir "répondu à l'invitation des camarades" de la cité phocéenne.
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Le parcours de la manifestation parisienne
Le cortège parisien s'élancera vers 14h ce mercredi. Il partira de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation en passant par le boulevard Voltaire.
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Pourquoi les syndicats manifestent
Le mot d'ordre de cette journée est large, visant les salariés du privé et du public. La politique « libérale », et notamment les ordonnances réformant le droit du travail, cristallise les rancœurs. Mais pas seulement : plusieurs organisations lycéennes, étudiantes ou enseignantes (Unef, Snesup-FSU, UNL) ont appelé manifester ce jeudi pour contester le projet de loi redéfinissant les modalités d'entrée à l'université.
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Des transports peu perturbés
Cette nouvelle journée de mobilisation ne devrait pas impacter trop fortement les transports. La SNCF anticipe seulement de légères perturbations sur les réseaux TER et Intercités où 80% des trains devraient rouler, la RATP table sur une journée "normale". Dans le ciel, "quelques perturbations sont à prévoir", selon l'Aviation civile. Cette dernière n'a pas recommandé aux compagnies d'annulations préventives.
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Mailly à Marseille, Martinez à Paris
Les deux leaders des principaux syndicats ayant appelé à débrayer ce jeudi ne défileront pas ensemble. Jean-Claude Mailly (FO) sera présent à Marseille tandis que Philippe Martinez (CGT) manifestera à Paris.
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