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BfmbusinessBfmbusinessCe direct est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. La journée de grève à la SNCF aura été très suivie, même si l'ampleur de la mobilisation a fait l'objet d'une bataille de chiffres entre direction et syndicats. Pour le 2ème jour de cette grève deux jours sur cinq pendant trois mois, telle que l'ont prévu les syndicats, les dirigeants de la compagnie ferroviaire s'attendent à un taux de gréviste similaire à ce premier jour, et à une circulation des trains encore très fortement perturbé.
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"Il ne faut pas grand-chose pour que ça brûle", estime Mailly
"Le climat est en train de changer", a déclaré Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO. "L'herbe est sèche, donc il ne faut pas grand-chose pour que cela brûle", a-t-il ajouté. "Quand je dis l'herbe est sèche, il y a plein de points de conflit et cela ne se règle pas", a-t-il expliqué. Le dirigeant qui quittera la direction de FO dans quelques semaines a notamment évoqué le fait que le gouvernement n'ait rien lâché pour les salariés des établissements pour personnes âgées alors que "tout le monde est concerné" et que c'est une "question sociale, économique, de dignité humaine". Jean-Claude Mailly a par ailleurs estimé que la première journée était "réussie" et jugé que "le rapport de force" était désormais établi avec le gouvernement. "Demain ça fonctionnera également", a-t-il anticipé, à propos de la deuxième journée de mobilisation, dénonçant l'attitude "un peu raide du gouvernement". -
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La grève deux jours sur cinq, mouvement "le plus perturbateur" pour Philippe
Le format de grève choisi par les cheminots pour manifester contre la réforme de la SNCF est le format "le plus perturbateur" pour le trafic ferroviaire et le "plus gênant" pour les Français, a fait valoir Edouard Philippe au soir d'une première journée "très suivie". Lors de son direct hebdomadaire sur Facebook le Premier ministre a commencé par affirmer qu'il fallait "respecter ceux qui font grève" avant de pointer les conséquences du mouvement sur les usagers, et notamment le choix des syndicats d'une grève deux jours sur cinq prévue au cours des trois mois à venir. "Moi je pense ce soir beaucoup à ceux qui doivent faire face à cette grève, qui a été construite d'une façon à créer un impact maximal pour les usagers", a-t-il déclaré.
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Des milliers de manifestants en France pour protester contre la réforme du ferroviaire
Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce mardi à Paris mais aussi dans plusieurs villes en soutien aux cheminots. À Paris, la manifestation a rassemblé 2700 personnes selon la préfecture de police. Les manifestants, en majorité des cheminots de SUD-Rail et de FO, mais aussi des étudiants, des agents hospitaliers, des enseignants et des salariés d'Air France, ont défilé de la gare de l'Est en direction de la gare Saint-Lazare, sur fond de fumigènes, pétards et sirènes. La solidarité entre cheminots et étudiants s'est manifestée aussi à Lille où 300 personnes se sont rassemblées, à Tours (500), à Bordeaux (environ 200) et Toulouse (1.500).
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"L'opinion va être agacée des positions du gouvernement"
C'est ce qu'affirme Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots sur BFMTV ce mardi. Le représentant syndical estime que le problème de la grève et des désagréments qu'elle occasionne pour les usagers vient du gouvernement qui "affirme qu'il va tenir bon" sur sa réforme, alors que les personnels de la SNCF n'en veulent pas. Ce qui va mener selon lui à ce que l'opinion soit agacée, non pas de la grève des cheminots mais "des positions du gouvernement". "Si les trois mesures de la réforme étaient connues des usagers, ils seraient outrés", a-t-il ajouté.
"Le gouvernement assure qu'il y a négociation, mais rien de ce que toutes les organisations syndicales ont porté n'a été retenu, rien de ce que les usagers veulent n'a été pris en compte", dit Laurent Brun. Notamment sur le changement de statut de la SNCF d'EPIC à Société par actions. Alors que la ministre des Transports, Élisabeth Borne, nie catégoriquement que ce soit un préalable à sa privatisation, Laurent Brun répond: "nous savons très précisément comment ça s'est passé pour EDF-GDF, le président Sarkozy expliquait que le changement de statut ne mènerait pas à une ouverture du capital. Qu'est-ce qui s'est passé: il y a eu une augmentation de capital" et l'État est resté majoritaire au capital d'EDF, ce n'est pas le cas pour GDF, rappelle-t-il.
"Nous ne sommes pas pour le statu quo, nous sommes pour la transformation en interne de l'entreprise public", déclare également Laurent Brun qui rappelle que la CGT a envoyé au gouvernement un contre-projet de réforme. "Mais on n'en parle pas".
Laurent Brun: les concessions d’Élisabeth Borne “font partie du monologue social du gouvernement” pic.twitter.com/xeZdeRFrTs
— BFMTV (@BFMTV) 3 avril 2018 -
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Martinez appelle Macron à se "déboucher les oreilles"
Le numéro un de la CGT, s'est félicité mardi de la mobilisation contre la réforme de la SNCF et appelé Emmanuel Macron ainsi que le gouvernement à "se déboucher les oreilles" pour entendre le "très grand mécontentement" social. "On a vu à quel point les cheminots sont mobilisés", a-t-il dit sur RTL. "Ceux qui spéculaient sur le niveau de mobilisation des cheminots ont eu une réponse cinglante aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
Mettant en avant le "très grand mécontentement" social, il a demandé au gouvernement d'"écouter le monde du travail". "On a l'impression que le président de la République et le gouvernement avancent comme s'il ne se passait rien dans ce pays. Il serait temps qu'ils se débouchent les oreilles". "Le gouvernement joue un mauvais jeu s'il essaie d'opposer les cheminots et les usagers", a-t-il encore souligné. "La balle est dans le camp du gouvernement et du président de la République". "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", a-t-il dit.
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La SNCF donne les prévisions de trafic pour mercredi
1 TGV sur 7, un RER et un Transilien sur 5, la direction de la SNCF a annoncé ce mardi que le trafic resterait aussi perturbé mercredi que mardi. Elle précise également que "l’ensemble des informations et des horaires des trains qui circuleront est disponible depuis ce mardi 3 avril à 17h sur tous les canaux de l’information voyageurs SNCF". La compagnie ferroviaire demande par ailleurs à ceux dont le train serait annulé de ne pas se rendre en gare. Voici quelques informations sur l'état de circulation prévu ligne par ligne.
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Deux personnes ont été blessées en circulant sur les voies à la Gare de Lyon
Le directeur du Transilien, Alain Krakovitch, est revenu ce mardi soir à l’occasion d’une conférence de presse sur les images de la Gare de Lyon très partagées sur les réseaux sociaux, où l'on voyait des quais tellement bondés de voyageurs que des usagers marchaient sur les voies. “À Gare de Lyon, des clients ont eu du mal à marcher le long d’un quai à l’arrivée d’un RER D et ont été amenés à traverser les voies”, a-t-il rapporté. “C’est une situation qui est évidemment inacceptable, puisque nos clients ont pris des risques. On va prendre, à partir de cet après-midi, des précautions comme des rames de TGV écran”. Deux personnes ont été blessées, a-t-il annoncé. “On est très sensibles à ce qui s’est passé”.
En gare de Lyon à Paris, les quais sont bondés et des usagers descendent sur les voies #GrèveSNCF pic.twitter.com/xUo44BKH7Q
— BFMTV (@BFMTV) 3 avril 2018 -
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Élisabeth Borne espère "qu'on ne s'installe pas" dans la grève de trois mois
La ministre des Transports Élisabeth Borne a, elle, indiqué que son "objectif est qu'on ne s'installe pas dans un mouvement tel qu'il a été annoncé par certains syndicats, mais qu'on puisse reprendre le dialogue, continuer la concertation".
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"De légères perturbations à prévoir jeudi"
Lors d'un point presse qui s'est tenu ce mardi à 17 heures à la gare Montparnasse, Mathias Vicherat, le directeur général adjoint de la SNCF, a indiqué que pour cette première journée de grève, le plan de transport a été tenu. Pour mercredi, le trafic ferroviaire restera très perturbé avec un TGV sur sept, un TER et un Transilien sur cinq, selon les prévisions de la SNCF. Jeudi, le trafic sera quasi normal, mais Mathias Vicherat prévoit tout de même "de légères perturbations" sans en donner l'ampleur.
Concernant le nombre de grévistes, la SNCF estime qu'ils représentent 34% de l'effectif, "soit un peu moins que les 48% annoncés". Des chiffres remis en cause par les syndicats. Pour le porte-parole de SUD-Rail, Erik Meyer, la direction "se décrédibilise complètement".
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Pour Mailly (FO), "il ne faut pas grand chose pour que ça brûle"
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a estimé ce mardi à propos du climat social que l'herbe était "sèche" et qu'il ne fallait "pas grand chose pour que cela brûle", au premier jour de la mobilisation contre la réforme de la SNCF. "Là, le climat est en train de changer", a-t-il dit à l'AFP.
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Plusieurs centaines de manifestants pour soutenir les cheminots
Plusieurs centaines de personnes ont défilé mardi à Paris mais aussi dans plusieurs villes en soutien aux cheminots. A Paris, les manifestants, en majorité des cheminots de SUD-Rail et de FO, mais aussi des étudiants, des agents hospitaliers, des enseignants et des salariés d'Air France, sont partis peu après 15h de la gare de l'Est en direction de la gare Saint-Lazare, sur fond de fumigènes, pétards et sirènes.
La solidarité entre cheminots et étudiants s'est manifestée aussi à Lille où 300 personnes se sont rassemblées, à Tours (500) et à Bordeaux (environ 200).
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Le député (LR) Christian Jacob demande le retrait des ordonnances sur la SNCF
Le chef de file des députés LR Christian Jacob a demandé mardi que le gouvernement "retire les ordonnances" pour faire passer son projet de loi de réforme de la SNCF, le Parlement ne travaillant pas "sous la dictée". "Le Parlement n'a pas vocation à travailler sous la dictée de la CGT, de Sud-Rail et de l'exécutif. Nous demandons le retrait des ordonnances pour travailler dans la clarté", a lancé le député LR lors d'un point de presse.
Le gouvernement a indiqué, qu'en fonction des avancées des concertations avec les syndicats, il retirerait les ordonnances du projet de loi. Il a ainsi décidé d'introduire par amendements, juste avant le début des débats en commission mardi, les dispositions sur l'ouverture à la concurrence, initialement prévues par ordonnances.
"Qu'Emmanuel Macron ait le courage de travailler à cahiers ouverts sur cette réforme dont on ne sait toujours pas ce qu'elle contient", a ajouté Christian Jacob, jugeant le président de la République "plus anxiogène que réformateur". -
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Le Premier ministre entend "autant les grévistes que ceux qui veulent aller travailler"
Edouard Philippe a déclaré, mardi 3 avril, entendre "autant les grévistes" que "ceux qui veulent aller travailler", saluant les "clients et usagers de la SNCF" qui ont "des jours difficiles" à l'occasion des grèves. "Je dois dire que j'entends autant les grévistes, qui parfois le disent avec vigueur, que ceux qui n'acceptent pas cette grève. Plus exactement que ceux qui veulent aller travailler, veulent continuer à bénéficier de leur liberté constitutionnelle d'aller et venir", a déclaré le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
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Jean-Luc Mélenchon quitte la manifestation parisienne des cheminots
Le chef de file des Insoumis s’est rendu à Gare de l’Est aux alentours de 14h30, où s'étaient apparemment retrouvés de manière informelle des cheminots, des étudiants et lycéens et des salariés d'Air France, pour manifester contre le projet de réforme de la SNCF du gouvernement. Jean-Luc Mélenchon a ensuite été pris à partie par plusieurs manifestants et insulté à plusieurs reprises. Il a pris la décision de quitter les lieux, ont rapporté les journalistes de BFMTV présents sur place.
Quelques minutes plus tôt, la porte-parole et conseillère de Paris de la France Insoumise, Danièle Simonnet, tweetait cette photo devant la Gare de l'Est:
Venu soutenir les manifestants et cheminots, Jean-Luc Mélenchon a été insulté à Paris pic.twitter.com/pb8A1Cp8Ld
— BFM Paris (@BFMParis) 3 avril 2018 -
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Borne "déraille", pour les députés communistes, prêts au "combat"
Les députés communistes ont jugé mardi que la ministre des Transports Elisabeth Borne "déraille" et montre de la "fébrilité". "Pas dans une protestation simple" et porteurs de "propositions innovantes", ils veulent batailler autour de deux questions "fondamentales": "qu'est-ce que cette réforme va apporter aux usagers" et "quels seront les effets pour les territoires", l'environnement, a résumé devant la presse leur président André Chassaigne. Sur cette réforme, "au lendemain de Pâques, il semble que Mme Borne se soit fait sonner les cloches", montrant "une fébrilité certaine" avant "un mouvement social particulièrement fort", a jugé Hubert Wulfranc. "On va tâcher de lui faire perdre les pédales davantage et de reprendre le train du service public à la française". Et d'observer que "le gouvernement ouvre un espace au moins de débat avec les parlementaires" sur deux articles qui ne feront plus l'objet d'ordonnances, et "dit qu'il va faire beaucoup plus sur le rail sans dire d'où vient l'argent".
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Un député LR appelle la droite à soutenir le gouvernement
Le vice-président du groupe LR Damien Abad a appelé la droite à "se rappeler bien clairement qu'elle soutient cette réforme. On a toujours voulu réformer le ferroviaire français en profondeur, on a été favorables à l'ouverture à la concurrence telle que le paquet européen l'exige". "Je l'assume complètement, c'est comme ça qu'on est crédible", a-t-il affirmé, tout en déplorant que la réforme ne dise "rien sur la dette, les petites lignes et les régimes spéciaux de retraite".
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Le député LR Christian Jacob demande "le retrait des ordonnances"
Le chef de file des députés LR demande que le gouvernement "retire les ordonnances" pour faire passer son projet de loi de réforme de la SNCF. "Le Parlement n'a pas vocation à travailler sous la dictée de la CGT, de Sud-Rail et de l'exécutif.", a lancé Christian Jacob lors d'un point presse.
Le gouvernement a indiqué qu'il pourrait renoncer aux ordonnances en fonction des avancées des concertations avec les syndicats. "Que M. Macron ait le courage de travailler à cahiers ouverts sur cette réforme dont on ne sait toujours pas ce qu'elle contient", a ajouté Christian Jacob, jugeant le président de la République "plus anxiogène que réformateur".
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Sans les "provocations" du gouvernement, la grève aurait pu être évitée
Des députés socialistes ont estimé ce mardi que la grève à la SNCF aurait pu être évitée sans "un certain nombre de provocations" du gouvernement sur le recours aux ordonnances ou le statut des cheminots, dénonçant "la méthode choisie". "Nous ne sommes pas des révolutionnaires du statu quo. Nous ne sommes pas hostiles par principe à une réforme", mais "ce que nous contestons, c'est bien souvent la méthode choisie par le gouvernement", a déclaré Boris Vallaud, un porte-parole des députés socialistes, lors d'un point de presse.
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Les députés de gauche déposent foule d'amendements au projet de loi du gouvernement
Sur quelque 140 amendements au projet de réforme du ferroviaire du gouvernement, qui doivent être examinés en commission de mardi à jeudi, les communistes en ont déposé une trentaine, la gauche dans son ensemble totalisant près de la moitié. Les députés PCF proposent notamment, à l'unisson des Insoumis, de réunifier le système ferroviaire autour d'une entreprise intégrée, d'évaluer la reprise de la dette par l'État, ou de supprimer le changement de statut de l'entreprise. Les deux groupes s'opposent aussi à la fin du statut de cheminot pour les nouvelles embauches, comme les députés Nouvelle Gauche. Plusieurs amendements, dont certains émanent de l'UDI-Agir-Indépendants, également assez prolixe, visent aussi à renforcer la place des représentants d'usagers.
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Combien gagnent vraiment les cheminots en France et quels sont leurs avantages
Les données sociales de la SNCF relativisent les privilèges du statut de cheminot: tous les salariés de l’entreprise ferroviaire ne sont pas logés à la même enseigne. Avec 22 jours de RTT, un salaire confortable et des primes aux kilomètres parcourus, les conducteurs de trains sont les mieux lotis. Le point sur quelques idées reçues en infographies (un aperçu ci-dessous).
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SNCF: 33,9% de grévistes
Les chiffres viennent de la direction de la SNCF. Pour comparaison, le taux était de 35,4% le 22 mars. Cependant, les agents indispensables à la circulation des trains ont un taux de suivi très supérieur : 48% contre 36%.
Dans le détail, le taux de grévistes s'établit à 77% pour les conducteurs, 69% pour les contrôleurs, 39% pour les aiguilleurs, et 40% pour les agents d’escale et du matériel soumis à déclaration d’intention individuelle.
Parmi les cheminots qui n'ont pas l'obligation de se déclarer grévistes à l'avance, le direction recense 39% de grévistes pour les agents du réseau, 43% pour les agents du matériel, 28% pour les agents commerciaux, et 15,5% pour les personnels administratifs.
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Le FN soutient les cheminots
Le Front National "partage la volonté des cheminots de maintenir le statut de la SNCF, service public, avec l'ambition d'en faire un outil plus efficace, mieux géré, modernisé", écrit le parti d'extrême droite dans un communiqué.
La formation politique se dit toutefois "réservée sur la grève +par intermittence+ utilisée par les syndicats, dont les répercussions pour les usagers sont d'ores et déjà très lourdes". "Plutôt que de faire subir de lourdes nuisances aux usagers, les cheminots devraient s'attaquer aux vrais coupables: la Commission européenne, ainsi que l'ensemble de la classe politique, qui ont voté l'ouverture à la concurrence du rail", estime le FN.
Le parti note à nouveau qu'il est "paradoxal de constater que des syndicats ayant appelé à voter pour (Emmanuel) Macron condamnent aujourd'hui une politique de libéralisation du service public, pourtant explicitement annoncée dans le programme du candidat".
Sur son compte twitter, Marine Le Pen estime que le gouvernement aurait "dû commencer par changer la gouvernance et le mode de management de la SNCF" plutôt que de se lancer "dans des réformes brutales".
Plutôt que de se lancer dans des réformes brutales qui s'en prennent aux cheminots, le gouvernement n'aurait-il pas dû commencer par changer la gouvernance et le mode de management de la SNCF qui , tous deux, ont eu l'occasion de montrer leurs limites et leur obsolescence ? MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 3 avril 2018 -
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Le gouvernement reste inflexible
Le gouvernement axe sa communication sur le caractère indispensable de cette réforme. Emmanuel Macron s'est fait élire sur un programme de transformation du pays, la réforme du rail fait partie de cette transformation.
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"Vous voulez tenir bon ? cela tombe bien parce que nous aussi nous allons tenir bon"
Olivier Besancenot est prêt pour le bras de fer. A l'attention du gouvernement, il explique "Vous voulez tenir bon, cela tombe bien parce que nous aussi nous allons tenir bon, et même très très bon. Monsieur Macron qui ne sentait pas la colère il y a quelques jours, je pense qu'aujourd'hui il doit la sentir passer. Et ce n'est qu'un début car on le lâchera rien", lance-t-il.
"Le vrai débat ce n'est pas tant le statut des cheminots que le statut de l'entreprise publique et que le ministère fait encore du mensonge ce matin en expliquant qu'il n'y a pas de privatisation dans l'air", et il fait valoir l'exemple de la poste où la logique de rentabilité prime. "La rentabilité au manettes à la SNCF cela veut dire que les lignes ferroviaires qui ne sont pas rentables et il y en a énormément sur le réseau ferroviaire, elles ne seront plus entretenues, elles ne seront plus soignées et elles vont fermer", met-il en garde.
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Les meilleures applis pour faire face à la grève
Des services peuvent vous aider à affronter les journées de grève, qui s'annoncent compliquées. Covoiturage, information en temps réel... Sélection des outils (presque) indispensables.
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Olivier Besancenot se félicite de la mobilisation
"Les cheminots et cheminotes sont extrêmement déterminés, et c'est une mobilisation qui déborde largement du cadre de la SNCF, puisqu'il y a des mobilisations dans les déchetteries, dans le nettoyage. Il y a des mobilisations à Air France, il y en a eu ce week-end à Carrefour. Il y a des mobilisations dans les campus universitaires", s'est félicité le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste sur BFM TV.
"Donc on a un gouvernement qui est un peu mal aujourd'hui quelles que soient ses déclarations, car à force de taper sur tout le monde au même moment on risque d'avoir un méchant retour de flamme. Et c'est peut être ce qui est en train de sa passer à partir d'aujourd'hui", a-t-il poursuivi. La grève de ce mardi n'est qu'une étape, selon lui. "On a un gouvernement qui a voulu faire une démonstration politique et qui est en train de se prendre les pieds dans le tapis. Il est le seul responsable aujourd'hui du bras de fer qui est effectivement au rendez-vous", estime Olivier Besancenot.
"La solution est qu'on soit le plus nombreux possible, le plus massivement mobilisés. Plus on sera nombreux et plus on gagnera vite", ajoute-il. Les revendications sur les salaires sont aussi le signal d'un malaise et cela indique " que vous passez d'une mobilisation défensive à une mobilisation offensive".
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Ouvrir ses rails à la concurrence, est-ce positif pour les passagers? L'exemple de l'Allemagne et l'Italie
Invitée sur l'antenne de BFMTV, ce mardi 3 avril, Élisabeth Borne n'a pas manqué de vanter les mérites de l'introduction de la concurrence dans certains pays. Le point sur deux pays européens.
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Autocars et services de covoiturage voient leurs réservations exploser
Faute de trains mardi et mercredi, les voyageurs se tournent vers des moyens de transport altérnatif pour se déplacer. Pour faire face à la demande, Isiline et Flixbus vont mettre des cars supplémentaires en circulation. De son côté Blablacar enregistre deux fois plus d'inscrits que la normale.
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Cohue à la Gare de Lyon
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Martinez se réjouit d'une grève "très massive"
Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a qualifié ce mardi de "très massive" la grève des cheminots qui a débuté lundi soir, appelant le gouvernement à "repartir d'une feuille blanche" sur sa réforme de la SNCF. "Le taux de participation à ce mouvement est très, très important, ce qui montre que la forme de lutte correspond à une attente des cheminots", a-t-il ajouté sur France Inter.
Il s'est par ailleurs réjoui que "l'opération débauchage des cadres pour remplacer les grévistes" soit "un échec cuisant". Selon lui, seulement "125" cadres ont accepté, "malgré la prime" de 150 euros proposée par la SNCF.
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Pourquoi n'y a-t-il pas de service minimum?
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La grève, une "réponse a maxima" à "une réforme a minima"
La grève à la SNCF est "une réponse a maxima des syndicats" face à "une réforme a minima" du gouvernement, a jugé ce mardi Eric Woerth, président (LR) de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. "On est dans un schéma malheureusement classique et qui paie la note? Ce sont les usagers", a-t-il lancé sur Radio Classique.
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"Il y aura une contribution" des poids lourds
Afin de financer les infrastructures ferroviaires, une nouvelle taxe va voir le jour. Elle concernera les transporteurs poids lourds, a indiqué Elisabeth Borne, validant ainsi une proposition de la CGT. Cette contribution, dont la mise en oeuvre ne fait pas encore l'objet de calendrier, devrait rapporter "quelques centaines de millions d'euros".
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"Le gouvernement tiendra bon", assure Elisabeth Borne
La réforme de la SNCF est "indispensable", a réaffirmé la ministre des Transports, invitée de BFMTV et RMC. "Le gouvernement tiendra bon, dans l’écoute, dans le dialogue", a-t-elle assuré, disant ne pas comprendre "la posture de blocage" des syndicats et regrettant que "certains veuillent politiser le débat".
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Grève SNCF: quelques conseils aux salariés impactés
Êtes-vous en tort si vous arrivez en retard? Pouvez-vous demander à travailler chez vous? Votre employeur peut-il vous obliger à poser une RTT? Quelles sont les applications de covoiturage utilisables sur les trajets domicile-travail? Si vous vous posez ces questions, nous avons la réponse. Retrouvez notre article ici.
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Mais, au fait, comment s'appelle cette grève d'un nouveau genre?
Deux jours de grève sur cinq: voilà le format inédit de piquet prévu à la SNCF, qui ne correspond pas aux définitions légales de "grève perlée" ou "grève tournante".
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Outre la SNCF, d'autres secteurs ont appelé à la grève
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SNCF
C’est la mobilisation qui risque de faire le plus grand bruit. Depuis lundi 19 heures, les cheminots ont entamé une grève qui devrait s’étendre jusqu’à la fin du mois de juin.
Air France
Le personnel de la compagnie aérienne française est appelé à un quatrième jour de grève ce mardi 3 avril. Air France prévoit d'assurer 75% de ses vols mardi. Dans le détail, 70% des vols long-courriers, 67% des vols moyen-courriers au départ et vers Paris-Charles de Gaulle et 85% des vols court-courriers seront assurés, a précisé Air France. Des perturbations et des retards ne sont pas à exclure, prévient par ailleurs la compagnie.
Le secteur de l'énergie
Les électriciens et gaziers sont eux aussi appelé à la grève ce mardi pour réclamer un "nouveau service public de l’énergie et du gaz", "la fin de la libéralisation du marché", un "bilan de déréglementation du secteur de l’énergie" et "un statut de l’énergéticien pour l’ensemble des salariés" du secteur.
Le ramassage des déchets
Les poubelles pourraient ne pas être ramassées mardi. La CGT des transports et des services publics a appelé à une grève reconductible dans l’ensemble de la filière des déchets, "du balayeur à la collecte, au centre de tri, à l’incinérateur", à compter du 3 avril.
Les étudiants
La grève se poursuit dans les universités. Dix-huit organisations, dont l’UNEF, ont appelé à continuer le mouvement pour protester contre la loi Orientation et réussite des étudiants
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La SNCF rappelle qu'il est possible de connaître la veille l'état du trafic
En raison d’une grève nationale #SNCF, la circulation des trains sera perturbée. La liste des trains sera disponible chaque jour à 17h sur l’appli SNCF et le site SNCF https://t.co/dQweMu8j6t pour vos trajets du lendemain.
— SNCF (@SNCF) 1 avril 2018 -
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Un mardi qui risque d'être très perturbé
Chez les personnels tenus de se déclarer 48 heures avant la grève, la SNCF a recensé près d'un cheminot gréviste sur deux (48% contre 35,4% le 22 mars) et jusqu'à plus de trois sur quatre chez les conducteurs (77%). Le trafic sera donc "très perturbé", a averti la direction de la SNCF.
Sur les grandes lignes, la SNCF prévoit un TGV sur huit en moyenne, l'axe Sud-Est étant le plus impacté (un sur 10). Même chose pour les Intercités, dont sept lignes ne seront carrément pas desservies. Le patron de la SNCF Guillaume Pepy avait averti que des lignes seraient "fermées".
Dans les régions, un TER et un Transilien sur cinq sont annoncés. En Ile-de-France, la circulation des RER sera variable selon les axes, allant d'un train sur deux à un sur cinq. Certaines branches ne seront pas desservies. -
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Un lundi soir calme, avant un mardi noir
Les retours du long week-end de Pâques étaient finalement épargnés avec un trafic "normal", contrairement aux mises en garde répétées de la SNCF. En gare de Toulouse-Matabiau, pas de stress particulier pour les voyageurs ayant un billet. Mais pour ceux qui croyaient pouvoir en acheter un au dernier moment, impossible de quitter la ville rose lundi soir: les TGV pour Paris, Lyon, Bordeaux, affichaient complets. Comme les trajets en bus pour Paris.
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