Les Français les plus sceptiques en ont pris conscience ces derniers jours avec l’épisode caniculaire qui a touché de nombreuses régions. Le réchauffement climatique n’est plus un mythe, mais bien une réalité de notre temps. Jour après jour, la température de la terre augmente et les conditions de vie se dégradent progressivement.
La thèse d’un lien entre l’activité humaine et son impact sur le climat a été avancée pour la première fois en 1979 à Genève. Désormais, les scientifiques du GIEC en sont sûrs, le principal facteur du réchauffement climatique serait l’activité humaine.
Les gaz à effet de serre (GES), responsables du changement climatique
Présents naturellement dans l'atmosphère sous la forme de dioxyde de carbone (CO2), d'ozone (O3), de méthane (CH4) ou de vapeur d'eau, les GES sont massivement produits par les activités humaines.
La communauté scientifique constate par exemple, que l'augmentation du volume de dioxyde de carbone est du à la combustion, en grandes quantités, d'énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole). Au quotidien, ces énergies servent pour notre confort (chauffage, eau chaude, production d'électricité ...), pour nos déplacements (transports). Leur extraction et leur exploitation est également une source non négligeable de pollution.
En France, en 2012, selon des données de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les émissions de gaz à effet de serre représentaient 490 millions de tonnes équivalent CO2.
La lutte contre le réchauffement climatique, un défi majeur du 21e siècle.
Depuis 1992 et l'adoption, lors du sommet de la terre à Rio de Janeiro (Brésil), de la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, les échanges entre pays sur ce thème là se sont accélérés.
Ainsi, quelques années plus tard, en 1997, le Protocole de Kyoto a vu le jour. Premier texte à fixer aux états des objectifs contraignants en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. 156 pays ont signé ce protocole, toutefois, il n'est entré en vigueur qu'en 2005 lors de sa ratification par la Russie.
En décembre 2015, la Conférence de Paris sur le climat, COP21, va tenter de conclure un nouvel accord mondial sur le climat. Applicable à tous les pays, son objectif sera de maintenir le réchauffement climatique en deçà de +2°C.