Grosse sonnette

Le GIEC a donc publié un rapport alarmiste vendredi. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat affirme que la Terre devrait se réchauffer de 0,3 à 4,8°C , selon le degré d'optimiste, d'ici 2100 et le niveau des mers augmenter de 26 à 82 cm. Il ne laisse pas de doute sur le rôle de l'humain. J'en vois certains qui ricanent. Mais bon vous avez pris le temps de respirer l'air qui nous entoure?

Je ne sais pas pour vous mais, en ce qui me concerne, j'ai la goutte au nez un bon tiers de l'année. Nous ne sommes pas encore rentrés dans l'hiver que les "crèves" en tous genres se multiplient. Nous avons du mal à respirer. Les allergies ont doublé en quelques années. Et quand le temps est beau, l'air du matin n'a pas le délicat parfum du muguet. Il est clair que nous sommes entourés de particules, de CO2 et d'autres petits polluants plus ou moins sympathiques. A moins d'être bornés, on ne peut que constater qu'il y a de plus en plus d'habitants sur cette terre, de plus en plus de voitures, que l'industrie a connu une explosion sans précédent même si elle régresse dans certains pays et que nous utilisons à tort et à travers toutes sortes de produits peu recommandables. Il est aussi clair que le débat entre les scientifiques est désormais politique. Le Climategate n'a rien arrangé à l'affaire. Les climato-sceptiques en ont fait leurs choux gras: "les gentils ont donc eu des procédés douteux pour "masquer le déclin" des températures observés." Ce n'est pas bien joli. Depuis le GIEC a fait amende honorable. Il reprend la main aussi, établit son scénario, aux économistes de décider. Les experts préfèrent être prudents. Vous aurez remarqué de vous-même le grand écart dans les prévisions. 0,3 degrés supplémentaires quand on est optimiste, près de 5 quand on court au suicide. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,salue une "évaluation régulière et impartiale" du changement climatique. Les ONG montent au créneau: "Après 25 ans de rapports par le Giec, la vérité qui dérange est confirmée: le changement climatique est réel, il se produit à un rythme alarmant et les activités humaines, principalement la combustion, le provoquent Le GIEC dresse un état des lieux mais ne donne aucun préconisation. Aux gouvernements à présent de prendre le dossier en main. Si cela leur chante. Après tout, je le rappelle, il n'y a pas urgence...enfin presque...