Il y a le sel, l'eau et...Cleanea
L'air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué qu'à l'extérieur. Depuis le début de l'année, la loi interdit les matériaux de construction et de décoration contenant des substances dangereuses. Certains produits d'entretien d'origine pétrochimique peuvent être très nocifs. Il existe des solutions écologiques. La preuve avec Cleanea.
La recette est très simple: de l'eau, un peu de sel et de l'électricité. Il a fallu deux ans de R&D pour mettre au point une machine qui permet aux entreprises d'élaborer elles-mêmes des détergents écologiques. Au final et grâce à l'électrolyse un produit cent fois plus efficace que l'eau de Javel. Après avoir été purifiée, l’eau est mélangée à du sel affiné, puis traversée d’une décharge électrique. Par réaction chimique,il en sort deux solutions qui permettent de tout nettoyer: une bleue et une rouge. une bleue - alcaline, détergente et dégraissante - pour les moquettes, les sols durs et contre les tâches ; une rouge - désinfectante - pour les sanitaires, les vitres et les carrelages". Ajoutez quelques additifs naturels et le produit garde en prime une très bonne odeur. En trois ans, Cleanea s'est installé sur une soixantaine de sites.
La liste des entreprises séduites est nombreuse: BNP Paribas, Axa, Sodexo, Thalès emballé par l'innovation mais aussi les collectivités et le tout nouveau musée du Louvre-Lens.
Le prix de la machine: un peu plus de 13 000 euros mais elle est amortie en moyenne après trois ans d’utilisation. Et pour les entreprises c'est parfois un gain de 80 % sur le budget entretien.
Pour Cleanea, le rythme est pris. Son chiffre d'affaires a triplé en un an à 600 000 euros et l'équilibre est prévu pour 2012. Prochaine étape: une levée de fonds. Cleanea sent qu'elle arrive en position de force. La start-up développe aussi l'exportation de ses produits. La société est déjà implantée en Suisse. Bientot le Vénézuela.
Cleanea à découvrir dans le 12-30 de BFM Business ce mercredi 5 décembre