« Nous voulons aider les PME à grandir » : Jacky Lintignat, Directeur Général de KPMG
La France bénéficie d’une réelle dynamique entrepreneuriale. Mais trop peu de PME grandissent assez pour atteindre une taille critique et conquérir de nouveaux marchés. KPMG s’engage à leurs côtés pour leur permettre de franchir ce palier.
L’avenir de l’économie française passe par ses entreprises. Chez KPMG, c’est une conviction très profonde et nous pensons que le véritable enjeu est de faciliter la croissance des PME pour qu’elles deviennent des ETI. C’est une cause que nous portons au quotidien avec nos collaborateurs puisque nous accompagnons les chefs d’entreprise à toutes les étapes de leur développement.
En France, il se crée chaque année entre 300 000 et 600 000 entreprises. Il existe un vrai tissu entrepreneurial. Malheureusement, entre les PME et les groupes internationaux, la France manque d’ETI. Nous n’en avons que 4.500, alors que l’Allemagne en compte 12 500 et le Royaume-Uni, 10 000. La question fondamentale est donc : comment peut-on aider ce tissu de PME à produire des ETI structurées et puissantes ?
C’est à ce niveau que KPMG intervient. Notre ADN est d’être au plus proche des entreprises en France. Nous accompagnons 50% des ETI les plus importantes en France et près de 30% des PME de plus de 50 salariés. Grâce à nos 238 bureaux en France, nous sommes au plus proche du tissu entrepreneurial français. Avec notre réseau international, présent dans 155 pays, nous accompagnons les PME et ETI dans leur stratégie de croissance à l’international, en leur permettant de mieux appréhender la structure complexe des marchés mondiaux. Nous identifions les risques pour ces entreprises mais aussi et surtout, leurs opportunités de croissance.
Il y a trois éléments pour qu’une PME grandisse : l’innovation, l’ouverture à l’international, et la croissance externe. Dans tous les secteurs, il faut innover, par exemple en développant de nouveaux produits, en améliorant le business model ou la qualité du service. A l’international, il faut une action proactive, ne pas attendre pour se tourner vers l’extérieur. Et il faut faire de la croissance externe. Une PME peut en racheter une autre pour accélérer son développement. Ces trois éléments sont absolument essentiels pour qu’une PME devienne une ETI. Il existe d’autres changements d’échelle de la croissance : celui du passage du stade de start-up à celui de scale-up qui repose sur la recherche de relais de croissance à l’international, la professionnalisation du comité de direction, la mise en place d’une organisation performante et hybride et l’insertion dans un écosystème d’accélération.
Il n’y a pas de miracle. La croissance d’une PME est liée à sa capacité à prendre des risques. Et KPMG est là pour accompagner les chefs d’entreprise. Nous les aidons sur leur business plan, leur rentabilité, leurs investissements. Nous pensons qu’une entreprise qui prend des risques pour grandir a un fort potentiel. L’important pour nous c’est de soutenir les PME qui ont de l’appétence pour le risque et qui veulent croître. C’est un sujet important, d’autant plus dans ce contexte d’ouverture économique et de mondialisation avec les opportunités que cela représente, notamment en terme de dynamisme pour la création d’emploi et de valeur pour les entreprises françaises.