Le début de la fin ?
Si vous lisez ces lignes c'est que vous êtes encore en vie et que notre monde n'a pas disparu anéanti par la planète Nibiru (vous savez où elle est celle-là?). Il va falloir repartir de bon cœur et préparer activement la rentrée. En attendant, une pause dans ce blog. L'occasion de se demander ce que l'on veut finalement faire de notre planète.
Toutes les semaines dans Green Business et régulièrement dans ce blog, je souligne à quel point nous devons nous responsabiliser pour les années à venir. Des températures qui augmentent et de nouvelles catastrophes naturelles (pires que les précédentes ?) qui nous guettent. Nous avons besoin de nous chauffer, de nous déplacer. Le charbon va bientôt dépasser le pétrole en tant que première source d'énergie dans le monde. Le constat est là et pourtant certains continuent de travailler sur les énergies renouvelables, de réfléchir à l'optimisation de leur stockage et à une réduction des couts. Vous aurez l'occasion d'en savoir plus à travers Initiatives Durables, que nous allons lancer à la rentrée 2013 en partenariat avec l'ADEME. Chaque semaine à l'honneur les projets qui feront notre quotidien de demain. Et beaucoup y croient.
Dans le même temps, quand on se penche sur l'avenir de la planète, il ne faut pas se leurrer. Dans 5 milliards d'années au grand maximum elle aura disparu. Réduite en une boule de lave. D'ici là, l'humanité aura eu le temps de disparaitre. Dans un siècle, la température moyenne aura atteint les 100 degrés. A moins d'avoir développé des capacités de résistance hors du commun, nous aurons peut-être trouvé un autre ailleurs où...habiter. Est-ce pour autant qu'il faut baisser les bras ? Non ! Améliorer la qualité de notre air et optimiser les sources d'énergie c'est une façon d'apporter un plus à cet avenir. Avant le pire... Quand on y pense, la fin du monde s’est déjà produite. Il y a 65 millions d’années, un astéroïde tombé au Mexique avait provoqué la disparition de plus de 70 % des espèces, Les dinosaures n'ont pas survécu. On peut évidemment se dire, laissons faire. On peut aussi choisir une autre voie. Ce n'est pas dans la nature humaine. Luc Mary, historien des sciences, auteur du "Mythe de la fin du monde, de l'Antiquité à 2012" dit lui-même: "dramatiser l’avenir est une façon de l’exorciser. Plutôt que d'imaginer le futur, on préfère le détruire." Il faut voir à quel point nous avons fantasmé ces dernières semaines sur ce 21 décembre. Et si l'on décidait d'envisager simplement le meilleur...