Etre entrepreneur aujourd’hui c’est quoi ?
Seuls ou en équipe, des milliers de Français créent et dirigent au quotidien des entreprises en développant des produit innovants. De la startup au grand groupe, ces aventures sont à chaque fois l'histoire d'un projet et d'une prise de risques.
Optimiste, fonceur, passionné… Plusieurs mots pour une même réalité. L’entrepreneur n’a jamais été aussi présent et sollicité pour transformer des idées en succès économique. Souvent en première ligne avec ses salariés, parfois à la tête d’un grand groupe, l’entrepreneur est avant tout celui qui, en 2016, porte un projet et en assume les risques.
Porteur de projet
L’entrepreneur n’a pas de statut ni de diplôme spécifiques. Il se distingue avant tout par sa volonté de mettre en oeuvre une idée. “Le plus important c’est l’ambition de réaliser un projet”, explique Guilhem Bertholet, co-fondateur de Invox, une plateforme pour les entrepreneurs. Peu importe le chiffre d’affaires ou le nombre de salariés de l’entreprise, la démarche est toujours la même. “L’entrepreneuriat c’est une volonté”, confirme de son côté Alex Delivet, organisateur de la conférence b2b rocks, un évènement dédié aux startups.
Toutes les démarches de l’entrepreneur visent à créer les conditions pour réunir une équipe et trouver des partenaires pour l’épauler et lui permettre de se concentrer sur son activité. Le moteur de l’entrepreneur c’est de créer des richesses en tentant de résoudre des problèmes. “Les entrepreneurs aiment les problèmes. L’objectif c’est de faciliter la vie des gens avec de nouvelles solutions quel que soit le secteur et la taille de l’entreprise”, analyse Guilhem Bertholet.
Prise de risque
Ces initiatives s’accompagnent d’une responsabilité au quotidien. “Un entrepreneur prend des risques. Sur le papier il a plus de libertés, mais dans les faits il ne s’arrête jamais”, précise Alex Delivet, qui se défini comme un entrepreneur nomade.
C’est d’ailleurs ce qui suscite de plus en plus de vocations avec un nombre croissant de Français qui cherchent à monter leur projet et à en assumer les risques. D’autant plus qu’ils peuvent aujourd’hui bénéficier du soutien de partenaires dans la digitalisation et la finance pour accélérer la croissance de leur entreprise. “Culturellement les choses ont changé, l’environnement est plus favorable pour la croissance des entreprises”, abonde Guilhem Bertholet.
Une dynamique positive
L’entrepreneuriat français est dynamique. Rien qu’en 2016, plus de 500 000 entreprises ont été créées, soit une progression de 5,7% par rapport à 2015, relève l’Insee. “Il y a eu de grosses évolutions culturelles sur l’entreprises. Les nouvelles technologie, le web et l’influence de l’étranger ont beaucoup joué”, appuie Alex Delivet.
L’Hexagone comptait en 2016, plus de 3,6 millions d’entreprises, selon les derniers chiffres de l’Insee. Ces millions d’entreprises emploient près de 12 millions de salariés et représentent un tiers du PIB national (724 milliards d’euros). “En France, il y a plein de choses à faire, plein de business à monter et à développer”, confirme Guilhem Bertholet. Une bonne nouvelle pour les entrepreneurs français.